Breeder
4.1
Breeder

Film de Jens Dahl (2020)

Si l’on s’attend à un film de genre bien confortable, ou pire, à un bon thriller de type hollywoodien, inutile de dire qu’on tombe assez mal. Par contre si on aime être surpris, voire un peu secoué, on tient là une perle rare.
Le danois Jens Dahl ne cherche pas à ménager son spectateur, bien au contraire. Il fait plutôt dans l’anticipation froide, réaliste et aseptisée. En acceptant une mise en situation un peu longue au début, on risque bien d’embrayer dans une descente aux enfers assez inexorable, et proprement fascinante. On finira vite par comprendre qu’ici, les ressources humaines ont une valeur marchande, et les soutiers du business concentrationnaire, de beaux profils de psychopathes. Sans beaucoup de moyen, le réalisateur parvient à maintenir une tension dramatique redoutable. Pour trouver un équivalent du même genre, aux sujets d’inspiration proches, il n’y aurait guère qu’un Xavier Gens avec Frontière(s) en 2007 et The Divide en 2011. Voilà qui situe à peu près tout l’intérêt de l’entreprise.

Kowalsk
8
Écrit par

Créée

le 24 févr. 2021

Critique lue 651 fois

Kowalsk

Écrit par

Critique lue 651 fois

D'autres avis sur Breeder

Breeder
dazur
2

Nanard pathétique

Au début on peut se laisser capter par le spitch; la quête de la jeunesse éternelle promis par une scientifique arriviste qui propose des résultats étonnants de manière officieuse à de riches...

le 11 févr. 2021

1 j'aime

Breeder
OlivierAntoine1
1

Un genre à part: le torture navet

Breeder est un navet intégral, rien à sauver, rien. En dépit d'une de ses son affiche, ridicule de balourdise (un clin d'oeil des plus subtils à un autre chef d'oeuvre...) j'étais curieux de voir le...

le 2 févr. 2021

1 j'aime

Breeder
Francis-San-Marco
4

Critique de Breeder par Francis San Marco

Pendant un moment, j'ai vraiment essayé de trouver des qualités à ce filmSigne Egholm Olsen est une actrice que j'aimais beaucoup dans #Borgen, pour son rôle de leader du parti écologiste au...

le 16 avr. 2023

Du même critique

Ferrari
Kowalsk
7

En bout de course

Inutile de rappeler ici combien Michael Mann est un cinéaste contemporain majeur, on peut consulter sa filmo pour s’en convaincre (et aussi, se plonger dans le bouquin de Jean-Baptiste Thoret :...

le 10 févr. 2024

12 j'aime

King's Land
Kowalsk
8

La constance du jardinier

Bastarden (King’s Land ou The Promised Land) est un superbe drame historique, sélectionné à Venise, et pour lequel Mads Mikkelsen reçut le prix du cinéma européen du meilleur acteur. On en attendait...

le 25 févr. 2024

9 j'aime

1

Dune - Deuxième partie
Kowalsk
4

Beaucoup de bruit pour rien (ou presque)

Je ne dirai pas que la déception est à la hauteur de l’attente, car, après un premier volet très moyen, je n’en attendais pas grand chose (même si j’avais bien aimé les précédents films du...

le 29 févr. 2024

8 j'aime

2