A New-York, plusieurs jeunes femmes se font agresser sexuellement par une personne qui leur balance de l'acide au visage, le point commun entre elles concerne leur virginité. Une infirmière et un flic veulent en avoir le cœur net.
Attention, nanar en vue ! Réalisé en dix pour une somme modique par un ancien du porno gay, Breeders est un film d'horreur dont la seule thématique est le sexe. C'est une profusion de fesses, de seins à l'écran, souvent pour des raisons totalement autre, on dirait que sur les 77 minutes, on voit 60 minutes de jeunes femmes dénudées, ou quand elles ne sont pas à poil, la suggestion sexuelle est fortement de mise. Je pense à leur apparence en forme de créature qui donne l'impression qu'elles ont un vagin sur la tête, ou tout le final où ces filles batifolent dans le plus simple appareil dans une bassine remplie d'un liquide blanchâtre qui fait penser à... vous m'avez compris.
Ce qui fait que malgré le côté très sérieux de l'histoire, c'est souvent drôle tellement la nudité y apparait gratuite. Je prends deux scènes comme exemple ; une mannequin qui, après une séance photo, reste seule sur le plateau et sans raison aucune, fait de l'aérobic à poil ! Ou alors une autre jeune femme qui rentre chez elle et pour prendre sa douche, elle ne se déshabille pas dans la salle de bain, mais dans la cuisine, ce qu'on ne fait pas en principe. Malgré cette (grosse) incongruité, le film se veut généreux du mieux qu'il peut, avec deux-trois décors dont un qui doit nous faire penser à un New-York souterrain, ou quelques maquillages réussis, avec des gerbes de sang comme dans Scanners. Mais en fait, au lieu de nous faire rire, on devrait avoir peur, et ça n'est pas le talent ente guillemets des acteurs et actrices qui va nous aider...