Un pur navet. Ce Brice 3 n'est qu'une succession d'humour beauf et kitsch à l'extrême sans une once de scénario, de jeu d'acteur (rien, le néant), qui ne m'a jamais décroché ne serait-ce qu'un sourire, au contraire le visionnage s'est fait en deux fois tellement cette ineptie m'exaspérait (mais j'en suis venue à bout, avec une difficulté indescriptible, aussi si vous n'êtes pas maso à ce point, fuyez le film dès la fin de cette phrase). La narration de Brice "Vieux" est insupportable car elle interrompt sans arrêt l'histoire et est d'une vulgarité sans borne (pauvre gamine à lunettes...), l'histoire en elle-même est inexistante car elle ne consiste qu'en une submersion de produits dérivés "Brice de Nice", tous d'un humour de cour maternelle, les séquences qui détournent les codes des dessins animés (les "je suis ton ami" mielleux, les animes japonais...) auraient pu être réussies si on y avait réfléchi deux minutes (complètement bâclées), la fin ne surprend pas (mais qui a bien pu imaginer que cela soit vrai avec les idioties que l'on subit pendant deux heures ? Même les enfants du film n'arrêtent pas de nous dire que c'est du "bidonné" !). Le pire, peut-être, restera la chanson puérile avec les poissons qui chantent et les calmars qui dansent... Pour dire l'intérêt du film : si le premier Brice avait su se faire remarquer par les cours d'écoles (auxquelles j'appartenais à l'époque) en reprenant le "j't'ai cassé", cet opus n'aura même pas survécu à l'été dans les mémoires des spectateurs enfants comme adultes. Et dire que ce navet a été le meilleur démarrage français de l'année... Pour résumer ce Brice 3 en trois mots : insupportable, débilitant, sur-kitsch.