Le talon de Kakhi
On ne naît pas lutteur en URSS mais on le reste toute sa vie. C’est le cas du vieux Kakhi et de son interprète Levan Tediashvili, véritable champion olympique en 1972 et 1976. Un rôle qui colle sans...
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Le rôle principal de Brighton 4th, sélection de la Géorgie pour l'Oscar 2022 du meilleur film international, est tenu par une véritable légende de la lutte, dans son pays. Ce double champion olympique, pour le compte de l'URSS, de santé désormais fragile, colle parfaitement à son personnage dans le film de Levan Koguashvili, ancien lutteur qui vient en aide à son fils, émigré en Amérique et criblé de dettes de jeu. Brighton 4th en profite pour dresser le portrait de la petite communauté géorgienne, installée à Brighton Beach, à Brooklyn, qui survit d'expédients et affiche une solidarité sans faille. Il n'y a pratiquement aucun américain dans le film, même si celui-ci se déroule pour la plus grande partie à New York, les Géorgiens ne se côtoyant qu'entre eux, voire avec d'autres émigrés issus de Russie, du Kazakhstan ou d'Ouzbékistan. Tout en sobriété et sans aucune lourdeur, le film diffuse une vraie chaleur caucasienne, qui se diffuse par le chant, les repas ou ... la lutte. Dans cette petite Géorgie, Koguashvili décrit avec une humanité jamais démonstrative un foyer d'exilés qui se réchauffe mutuellement, plus vrai que nature.
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le 30 nov. 2021
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Un film triste, ou plutôt mélancolique. Très gris. Mais un personnage principal très attachant. Surtout, la scène finale m’a arraché une petite larme, notamment grâce à la puissance des chants.
Par
le 2 mai 2023
Ce film de Levan Koguashvili est une rareté avec des scènes foudroyantes de cinegénie, de mélancolie et d’inattendu comme cette femme qui masse le dos tatoué d’un mafieux local en train de jouer au...
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