Avec ce vaudeville new-yorkais, le septuagénaire Peter Bogdanovich lorgne du côté de Lubitsch et de Woody Allen, pour un résultat final qui ne m'aura pas vraiment enthousiasmé.
Il faut dire que "She's funny that way" repose quasi intégralement sur le charme atypique de l'anglaise Imogen Poots, auquel je ne suis guère sensible personnellement.
Les fans de cette ingénue libertine au grand nez et à la bouche immense trouveront sans doute plus de plaisir et d'intérêt au visionnage du film de Bogdanovich, comédie de boulevard revisitée et galerie de personnages aussi déjantés que peu crédibles.
Pour ma part, je suis resté un peu sur la touche, même si certaines séquences demeurent réjouissantes, et que l'ensemble se laisse suivre sans déplaisir.