En gros l'histoire pourrait se résumer à concert / baston / concert / course poursuite / baston / concert / grosse baston finale.
Alors oui, dit comme ça cela peut sembler léger et redondant, mais Sogo Ishii, ici clairement dans la veine et la continuité de Crazy Thunder Road (1980) en encore plus survitaminé, se défoule sauvagement derrière la caméra... Et pas qu'un peu ! Une réal' totalement anarchique, bordélique (à l’instar des scènes de live, d'action, et de l'histoire) à base de mouvements frénétiques, chaotiques... Passage de la couleur au noir et blanc pour rendu granuleux, arrêts sur images, effets stroboscopiques, jeux de couleurs, de lumières, ralentis, accélérations... Bref je trouve qu'il y a un aspect assez expérimental dans Burst City. Un film complètement musical, il y a quasi toujours du son, sous fond de décors industriel, métallique, très post-apo... Sans oublier une séquence, située en début de long-métrage, de ''comédie'' musicale... Les scènes de concert sont filmées telles qu'elles doivent l'être, punk, avec une énergie brut, virevoltante, bougeant dans tous les sens, nous sommes dans le public et avec le public, paumé dans la foule... Ah oui absolument génial. Sogo Ishii réussi à merveille à retranscrire toute la sauvagerie de ce que doit être le punk. Les scènes de bastons sont du même acabit, des purs moments de chaos. Les séquences de bitume sont furieuses, hypnotiques, le mouvement est présent et les lumières défilantes...
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