Butcher : La Légende de Victor Crowley par Sintaquendetoa
Je vais m'attaquer à ce petit film sans prétention qu'est Hatchet alias Butcher en france... je ne sais pas pourquoi on a changé le titre.... peut-etre pour attirer les consommateurs car Butcher ça peut donner Boucher donc du coup, nous autres spectateurs avide de sang on pense à boucherie... enfin bon je ne sais pas pourquoi Hatchet est devenu Butcher... quoi qu'il en soit on ne va pas se prendre la tête pour une histoire de titre de film, ça ne va pas faire avancer le schmil blik!
En gros, l'histoire se résume ainsi: pour tuer le temps à la Nouvelle Orléan en plein Mardi Gras, deux potes décident de rejoindre une expédition touristique pour naviguer dans les bayous de la Louisianne. Manque de bole, tout part ensuite suite au naufrage du bateau et les survivants vont alors faire la connaissance de Victor Cowley cousin plus ou moins éloigné de Jason Voorhees.
" Une boucherie sauvage et Terrifiante " annonce la jacquette du dvd et pour une fois, il n'y a pas erreur sur la marchandise. Des les dix premieres mintues on assiste à l'éxécution de deux rednecks venus chasser le croco ( les fans reconnaitrons l'acteur Robert Englund ainsi que Joshua Leonard l'édenté du Projet Blair Witch ). On enchaine avec une musique tonitruante ( ^^ ) de Marylin Manson et on fait la connaissance de nos futurs victimes tous ultra stéréotypé mais pour une fois, leurs dialogues font qu'ils ne deviennent pas antipatiques à la longue. Ainsi on à le droit au loser qui vient de se faire largué par sa copine, son meilleur ami étant uniquement le black de service, ajoutons à cela un trio composé de deux futurs actrices et d'un réalisateur, saupoudrons le tout d'une mystérieuse inconnue, d'un couple de septuagénaire et d'un organisateur d'expédition pas très doué dans ce qu'il fait. On fait mijoter tout ça pendant 1h15 sans oublier toutes les 10 minutes de faire intervenir le fameux victor Crowley et on obtient une belle déclaration d'amour au cinéma des années 80 avec son coté ultra décomplexé ( l'humour présent dans le film est vraiment tres con ) et ses meurtres bien sanguinolents sans utilisé d'effets spéciaux assisté par ordinateur. Il faut bien avouer que ça fait du bien un petit retour aux sources comme celui que nous a concocté Adam Green dont l'attraction principale reste les apparitions du fameux Victor Crowley, un être défiguré qui déssoude tout ceux qui s'aventure sur ses terres. Rien d'original mais ajoutons à cela l'efficacité de la mise en scène qui nous concocte des meurtres plus ou moins grafiques et on a envie de voir notre boogeyman plus souvent devant la caméra, surtout quand on sait qu'il est campé par Kane Hodder, le Jason des Vendredi 13 VII VIII IX et X. On constate alors que son jeu d'acteur differe tres peu entre Jason et Victor, les deux sont bourrins et ils aiment jouer de la machette/ hachette ( ahaha).
Hatchet n'est pas un film qui renouvelle le genre, loin de là, mais il nous rappel à quel point les années 80 était une période de pur déconade dans des métrages au budget ultra serrer. Et rien que pour ça, Hatchet mérite d'être visionner.