Même si c'est pour servir un propos au fond déjà connu, on ne peut que s'enthousiasmer pour la réalisation inventive et percutente de Jean-Marc Vallée (le passage où la messe résonnent au son du "Sympathy for the devil" des Stones est déjà anthologique). Si certains pourront reprocher à ce "C.R.A.Z.Y" quelques unes de ses idées secondaires, tandis que d'autres verront d'un mauvais oeil la façon très abstraite de ressentir l'homosexualité de Zach, tous reconnaîtront cependant l'indéniable fraîcheur de ce film qui au fond sonne vrai, et c'est ça l'essentiel.