Call me by your name est un conte et un film érotique, je pourrais même dire pornographique tant il a suscité chez moi de fortes pulsion lubriques.
Le film d'abord, est très long à démarrer. Alors que l'on sait tous que ces deux garçons vont finir l'un sur l'autre, le réalisateur prend un malin plaisir à nous faire subir d'innombrables fausses pistes (les nanas...), des détours, des petites lâchetés et des provocations. Ce "temps long" qui prend bien les trois tiers du film sers aussi à planter un décors très précis et une ambiance d'été caniculaire, de vacance et de jeunesse merveilleusement douce et paisible. Mais derrière ce décors, le désir bouillonne et va monter en crescendo. Luca Guadagino filme les corps, les interstices. Elio, tout en Lacivité, laisse transparaitre un bout de chair, si l'on veut bien regarder sous son short quand il a les jambes trop écartées... Oliver se met en maillot, peut être un peu trop tôt avant qu'Elio entre dans la pièce ... Tout bourgeonne, tout dépasse, tout semble insoutenable tant que l'objet du désir n'est pas encore atteint et cela passe exclusivement par des nons-dits, des sous entendus et des regards. Malgrès la bande originale peu subtile et adolescente, anachronique par rapport à l'histoire et pas raccord au pays non plus, ça marche, la sauce monte, et on veut qu'ils craquent.
Timothé chalamet se cambre et tant sa croupe, le calçon d'Oliver enfilé sur la tête, tel un détraquer dans harry potter. Je transpire, je me tortille dans mon canapé, ce film est too much, c'est une friandise, tout est parfait, tout le monde est beau et tout vas bien se passer (même si c'est de la pédérastie les gars hein; yen a un il a 17 ans et l'autre 31 mais bon papa et maman sont assez cools (trop?)).
J'ai hate qu'ils baisent putain. Qui sera le passif ? Est ce qu'on va voir des zizis ?
C'est l'été. La nature, le soleil, le vent et les abricooots. Et ça craque. Autour de ce monument aux morts, en pleine ville, en plein jour, Elio trouve "le courage de parler", avoue l'inavouable d'une manière ultra détournée que Monsieur Oliver comprend par miracle (moi j'aurais rien compris mais moi il aurait pas voulu de moi "anyway" parcequ'il est "way out of my league"-)
Je m'écaaarte du sujet. Et puis pas vraiment. Parceque le fait que le film alterne anglais\français avec autant de fluidité est assez agréable et ça participe grandement au charme de l'ensemble et au charme des personnages, c'est mondialisey.
Ils s'enfuient , vont dans un petit coin de rivière pépouze, et la il lui fout la main au panier OH PUTAIN ! Mafalda viens donc par là nettoyer mon caleçon j'ai eu un accident !* (Mafalda c'est la bonne, ya des plans sur elle et sur son mari donc c'est cool)
Mais ils baisent pas, Oliver fait bien chier encore pdt 10-15min de film parce qu'il a peur de se faire attraper (pck c'est mal vu la pédérastie?).
Au final ils baisent mais la caméra panote vers la droite comme dans OSS 117 et on est DEG pck on voit plus qu'un arbre.
Mais bon après ils font des bisous et tout, ils se disent "Apelle moi par ton nom"* (titre québécois) et c'est trop mignooooooon.
Après Elio se branle dans un abricot et Oliver vient lecher le foutre qu'il a laissé dedans, ça devient des délires chelous à la japonaise là, genre fétish. Mais on est toujours dans le désir brulant et les fruits défendus (pff). Puis là moi je suis en vacances, je fais a moitié la critique et je prend tout à la légère, mais j'aime vraiment, c'est beau, c'est chaud, ça me fait du bien.
AU final on se rend compte que ça va pas pouvoir durer bien longtemps cette histoire, Oliver doit rentrer aux états unis, et c'est très triste "on a perdu tellement de jours l'un sans l'autre". J'ai la boule au ventre, le cœur en miette, je veux me blottir avec eux, rester à jamais dans cette maison, dans cet été, ce pays, ces rivières...
A la fin Elio dans un costume KENZO à motifs noirs et blancs qui le rend BEAU COMME UN COEUR et 100% trendy #megabogosse #sansfiltre superlike tinder. Est super triste et apprend qu'oliver vas se marier (Alors qu'il est PD ! qu'il est con putain ). Son papa et sa maman riches sont aussi tristes pour lui (c'est des modèles de tolérance d'accépter ça, mais bon papa il étudie les statues grecques et les grecs on sais très bien que voilà voilà quoi hein HEIN VOUS AVEZ COMPRIS ??! LES GRECS)
Au final on sait pas comment ils auront résolu le problème du premier rapport anal qui demande quand même pas mal d'organisation.
Mais je sais bien que ça n'aurait pas eu sa place dans ce film, ce film c'est un rêve, une fable, un excès... Allé un peu de guitar, de piano, de voix suave. On est tout nostalgiques de cet amour... enfin du moins de cet été ~ù*^¨
Oh, woah woe is me
The first time that you touched me
Oh, will wonders ever cease?
Blessed be the mystery of love
C'est un twilight gay un peu sauf qu'à la place d'un vampire vierge on a un gros américain blond.
C'est cool