Honnêtement je commence à écrire sans vraiment savoir quoi dire... Mais je sais une chose : je dois m'exprimer sur ce film. Autant que ce soit ici.
Bon commençons par ce qui est simple à dire : j'ai aimé Call Me by Your Name. Énormément.
A vrai dire, j'aimais déjà le film avant de l'avoir vu. La musique, d'abord, m'a transporté. Et puisque je ne peux pas mettre de mots sur ce sentiment, je me contenterai de dire qu'elle a mon "vote" pour les oscars. C'est dit. Ensuite, l'ambiance installée. La campagne italienne des années 80, l'eau et le soleil, alors qu'en sortant de la salle nous retrouvons la froideur actuelle qui nous glace tout entier. Les statues grecques, qui plongent le spectateur dans une ambiance spéciale, l'immergent surtout dans un nuage contemplatif, presque onirique, propice au récit du "summer love" d'Elio et Oliver.
Puis vint le visionnage du film. Les acteurs. L'acteur. Timothée Chalamet. Faite vous votre propre opinion. La mienne est très (très) élogieuse. L'histoire. Le premier amour, dans toute sa beauté et dans toute la douleur qu'il peut engendrer. La découverte de l'autre, et surtout de soi. Oui c'est un film ""homosexuel"", mais c'est surtout le récit de la découverte du désir et de l'amour. Le personnage expérimente d'ailleurs l'un de ces sentiments avec les deux sexes. L'autre se réserve. Mais quand l'amour entre en jeu, la douleur n'en est que plus insupportable. Et pourtant elle passe, car il s'agit du premier amour, celui dont on se remet mais que l'on n'oublie pas.
Ainsi, Call Me by Your Name est purement beau. Et le message, magnifiquement cristallisé dans le discours final du père, est important pour ce qui est du rapport sociétal, la tolérance, mais avant tout pour ce qui est du rapport personnel et intime de la découverte de son coeur, et de son corps.
Allez le voir. Moi, j'y retourne.