Nous sommes à la toute fin des années 70, Ruggero Deodato, un jeune réalisateur italien, part dans la jungle Amazonienne avec 200 000 dollars et sans scénario. Lorsqu'il reviendra, il aura avec lui les bandes du pire film du 20ème siècle, le fameux Cannibal Holocaust !
Dans un endroit perdu entre le Brésil, la Colombie et le Pérou, Deodato film sans détoure l'horreur.
Les scènes trash sont d'un réalisme si troublant, qu'elles en deviennent insoutenables.
Le viol barbare de la reporter et le dépeçage de la tortue entraînent Cannibal Holocaust vers le toit de l'horreur, toit dont le film ne descendra jamais.
En un film, le cinéma horrifique plutôt bidon jusque là (je m'appelle Alfred Hitchcock et je n'aime pas montrer du sang) rentre dans une autre dimension, et des réalisateurs comme Wes Craven ou Tobe Hooper prennent 15 ans de retard dans le vue !
Le cinéma gore est bel et bien lancé, les gens peuvent de nouveau fermer les yeux dans les salles de ciné.
Mais Cannibal Holocaust ce n'est pas que du trash, non, derrière toute cette mise en scène se cache une violente critique des médias.Un enfant meurt échoué sur une plage ?! Vite, prenons une photo pour faire de l'argent !