Capitalism : A Love Story par Prodigy
Sans surprise, c'est du Moore : parfois simplificateur, parfois manipulateur (musique tire larmes et témoignages émouvants), parfois assez caricatural ("les riches" sont constamment désignés comme les méchants, Bush est l'incarnation de Satan, l'Europe le paradis qui a tout compris), mais le message fonctionne. Et finalement, aussi bêta et simpliste soit-il, il garde sa force. On pourrait débattre des heures des hypocrisies du film et de ses caricatures au nom de l'honnêteté intellectuelle ou d'une soi-disant pensée critique, mais finalement quand la cause est juste, tous les moyens ne sont-ils pas bons pour parvenir à ses fins ?