Steve Rogers (Chris Evans) est un jeune homme frêle et renfermé, petit et maigrelet. On aurait presque peur de le casser en deux, le pauvre. En plus, comme souvent avec ce genre de situation, c’est un véritable souffre-douleur, un simple punching-ball pour les petits caïds de son quartier. Malgré sa fragilité, malgré ses faiblesses, il n’aspire qu’à une chose, s’engager dans l’armée et aller se battre contre les armées d’Hitler. Mais c’est recalage sur recalage, alors que son ami Bucky Barnes (Sebastian Stan) est enrôlé.
S’il ne brille pas sa force, par son endurance ou par sa vitesse, il est néanmoins un homme au cœur et au courage sans faille, n’hésitant pas à mettre sa vie en péril pour protéger celle d’autrui, et ce de façon totalement désintéressée. Et c’est pour cela que le professeur Erskine (Stanley Tucci) le choisi pour être le cobaye visant à créer un super-soldat. Il ne cherche pas à rendre plus fort un soldat déjà fort mais meilleur un homme bon. C’est ainsi que Steve Rogers devient Captain America. Grand, beau, fort, puissant et toujours aussi courageux et honnête si ce n’est davantage. Et les nazis ne souhaitent pas que le scientifique puisse récidiver son expérience. D’autant que si le cas Rogers est un succès, un premier essai a eut lieu côté nazis, sur Johann Schmidt, Crâne Rouge, chef de l’Hydra et scientifique mégalomane fan de mythologie (Hugo Weaving).
Très vite, Captain et les alliés se rendent compte que Schmidt représente une menace plus terrifiante et dangereuse qu’Hitler, surtout avec un cube cosmique en sa possession ! S’ensuit alors un jeu du chat et de la souris entre Captain America et Crâne Rouge. Dans sa tache, notre héros sera soutenu par son ami Bucky et un groupe rappelant les Howling Commandos, mais aussi le général Chester Philipps (Tommy Lee Jones), Howard Stark (Dominic Cooper) et la charmante, la pétillante, la sublime Peggy Carter (la magnifique Hayley Atwell).
Film plaisant à suivre et à regarder, si le contexte historique peut en rebuter certains, ce premier film dans le passé était néanmoins nécessaire pour présenter correctement le personnage et ainsi mieux comprendre le décalage de Steve Rogers avec notre époque. Perso, j’aime assez ce contexte. Bon casting, même si je n’arrive pas à me décider sur le cas Chris Evans qui ne me transmet pas grand-chose au final par rapport à un Hugo Weaving génialissime. Bonnes et belles scènes d’action, une bonne dose d’humour, beaux costumes, beaux décors.
Bref, j’aime assez ce premier opus de Captain America. Surpris au début de me retrouver durant la Seconde Guerre Mondiale, cela est finalement un choix judicieux et fort plaisant à suivre. Le final laisse présager du bon pour la suite. Vivement de suivre les aventures solos du Captain à notre époque !
Romain_Bouvet
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le 2 mai 2014

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Romain Bouvet

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