Dans la galaxie des films de super-héros, le premier opus des aventures du Captain America avait mis la barre relativement haut. Ce second opus était donc attendu au tournant.
Captain America n'a pas à rougir de cette nouvelle aventure. Elle se révèle très punchy sans céder au superficiel d'autres films de cet acabit. Le personnage principal demeure attachant sans être niais non plus. Ses comparses (Nick Fury, Black Widow) sont tout aussi plaisants à suivre. L'histoire avec la tentaculaire Hydra est une mine de complots potentielle dont les scénaristes ont su tirer le minerai corrompu. Comme la bande annonce le laisser supposer, Nick Fury est out. C'est donc sous l'égide du Cap'tain que la fine équipe va tenter de sauver une situation critique passablement compliquée. C'est dans ces eaux troubles que l'homme en rouge et bleu va affronter le méchant, simple bras armé d'une tête dissimulée. Pas si bien celée que cela d'ailleurs. On voit venir à 100 parsecs qui est le traître dans l'histoire.
Mais le principal n'est pas là. Le message que l'on veut faire passer au spectateur n'est pas nouveau mais il est tellement d'actualité : doit-on, au nom de la sécurité, remiser au placard la liberté des peuples ? Georges W. bush et Mr Obama ont certainement un avis sur la question. Hydra aussi qui tire les ficelles depuis l'ombre.
Les séquences d'actions sont toutes plus surréalistes les unes que les autres (Captain qui abat un avion avec son bouclier par exemple) mais ça passe et l'on se laisse emporter par ce divertissement qui propose des personnages assez retors pour nous satisfaire. Disney n'a pas encore complètement policé tout ça et c'est tant mieux.
Une réussite dans ce genre particulier qui fabrique très vite des nanars ; on peut donc s'estimer satisfaits du résultat final qui nous apporte un petit vent de fraîcheur.