Marvel se mets à avoir du fond!
La production Marvel au ciné est devenue une grosse machine à brouzouf' avec 2 blockbusters par ans devant générer un bon milliard de dollar de revenu au moins. Bref, tout fan de salles obscures ne peut que craindre le marketing et la prise de risque minimum de ce genre de gros studio.
Surtout que le genre super héroïque a ses codes et que le Captain America a eu son lot d'histoire de boy-scout bien propret sur lui. Donc lorsque Marvel annonça la saga concernant le personnage, on pouvait s'inquiéter.
Oui, mais aussi surprenant que cela puisse paraître le studio a décidé de faire de cette licence son atout "prise de risque". En effet, le premier opus était un film pulp sur la 2nd Guerre Mondiale, où on prenait le temps de caractériser Steve Rogers pour mieux expliquer son alter-égo en costume, tout en le laissant bastonner du nazi très méchant en cuir noir. Et le twist très bien senti, de laisser cette arme de super soldat à la caserne pour sa mission la plus importante: faire rêver le riche américain bien en sécurité chez lui pour qu'il continu d'alimenter l'effort de guerre US. En plus de donner des scènes fort cocasses, ceci rend le tout un peu réaliste et pourtant décaler et fourni au film une vraie âme.
De même dans cette suite, les scénaristes ont prit le parti de nous emmener sur un autre terrain mais toujours aussi loin du stéréotype super-héroïque, en lorgnant sur les films d'espionnages des années 60, avec notamment un Redford totalement à sa place. Bien sur, le tout est très moderne et James Bond serait jaloux des gadgets du SHIELD. De même, l'action ne manque pas mais celle-ci est de taille soit "humaine", soit disproportionnée dans son final pour alimenter le climax en sensation.
Bref, le film réussi totalement dans son rôle de blockbuster distrayant, se permettant le luxe de développer les personnages et de surprendre son spectateur en l'entraînant à nouveau sur un terrain imprévu.
Bien joué Marvel!