Paris, 1894. Fanni prétend s'être laissée enfermer volontairement à l'hôpital de la Salpêtrière, cherchant sa mère parmi la multitude des femmes convaincues de "folie”.
Je trouve que ce film est totalement glaçant, non seulement par son ambiance sombre et énigmatique, mais aussi par son ton froid et parfois effrayant. À certains moments, il y a des séquences qui sont plus difficiles à regarder en raison de leur contenu intense et provoquant. Cependant, ces scènes sont absolument nécessaires pour dépeindre une époque particulièrement cruelle pour les personnes souffrant de troubles mentaux.Les personnages de ce récit sont admirablement bien écrits, avec une profondeur et une complexité qui attirent immédiatement l'attention. J'ai particulièrement ressenti une profonde compassion pour les personnages secondaires. Leurs histoires personnelles, leurs luttes et leurs triomphes, qui émergent au fil du récit, se sont révélées beaucoup plus intéressantes et captivantes que celles de la protagoniste elle-même. Ces personnages secondaires, avec leurs passés riches et souvent tumultueux, ajoutent une dimension supplémentaire à l'histoire et enrichissent l'intrigue de manière significative.
En ce qui concerne les costumes, ils sont impressionnants par leur authenticité et leur détail. Les costumiers ont fait un excellent travail pour recréer l'atmosphère de l'époque et pour contribuer à la crédibilité du film.
Cependant, malgré tous ces points forts, j'ai trouvé le rythme du film assez lent dans l'ensemble, ce qui peut être frustrant pour certains spectateurs. Et en contraste saisissant avec cette lenteur, la fin a semblé assez précipitée. C'est quelque peu décevant, car tout s'enchaîne très rapidement, laissant peu de place pour la réflexion ou pour l'assimilation des événements.