Aïe aïe aïe ! Se farcir un film comme Carla et moi et l’apprécier est certes possible, mais il faut vraiment être un inconditionnel du cinéma indépendant américain dans tout ce qu’il a de plus cliché. Ici, c’est un condensé de ce qui le caractérisait dans les années 90 et le début des années 2000. C’est donc clairement dépassé, en plus d’être complètement hermétique pour qui n’y goûte pas ou plus. Et si on pouvait apprécier dans certains cas ce cinéma intello et quelque peu nombriliste, ici c’est encore moins le cas, car il semblerait que le film ait été fait pour le public juif uniquement tant les autres se sentiront moins concernés et inclus. Restent Jason Schwartzman et Carl Kane qui défendent leurs rôles avec conviction, mais on ne croit pas une seule seconde à leur histoire. Demeure donc une projection interminable, agaçante et éreintante psychologiquement.
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné:
https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/carla-et-moi-sans-nathan-silver-avis-10071738/