Ce Casper de 1995 produit par Spielberg délivre ce qui est attendu dans ce genre de productions familiales : du divertissement, des gags, de l'action, des bons sentiments. Le but, c'était d'effrayer gentiment les enfants et de les amuser comme dans un parc d'attraction et c'est réussi.
Les trucages n'ont pas vieilli, et ça, c'est une performance. Il y a plein de références cinéphiliques : Superman, SOS Fantômes, Terminator, Apocalypse Now. On a même des caméos de Clint Eastwood et Mel Gibson.
Je peux reconnaître que chez les gamins ayant grandi dans les années 90, ce film déclenche une certaine nostalgie. Moi, c'est le dessin animé et son générique qui passait dans les Minikeums qui me parlent. Mais, plus que la nostalgie, je trouve Casper assez triste. Casper est un enfant réincarné en fantôme mais qui n'a pas d'amis et se sent seul dans son immense manoir. Kat est seule aussi ayant perdu sa mère et multiplie les déménagements à cause du boulot de son père.
Le film montre à quel point il est difficile de faire son deuil, que les souvenirs nous hantent, que la perte d'être chers est cruelle. Et c'est encore plus cruel de les revoir une dernière fois pour leur dire définitivement adieu.