De retour après L'Auberge Espagnole et Les Poupées Russes, Cédric Klapisch met un point final à sa trilogie des voyages. On y retrouve donc les aventures de Xavier et de sa fidèle troupe dans le Chinatown de New-York. Même si le premier opus de sa trilogie était médiocre et le second nettement mieux, on ne peut qu'adhérer ici à une histoire des plus prenante et un humour irrésistible. C'est comme si Klapisch ne cessait de s'améliorer sur cette trilogie, qui sur chaque film monte en intensité. Plus on avance dans la vie de Xavier et plus on prend son pied, c'est crescendo. Et on se prend dès le début à l'histoire grâce à un scénario bien écrit, reprenant quelques éléments des précédents films, et à un montage dynamique qui permet au film de ne pas perdre son rythme. De plus, les touches d'humour sont vraiment excellentes et bien placées et le film est agrémenté d'une bande originale extraordinaire qui nous place directement dans le ton du film. Côté jeu, Romain Duris n'a jamais autant excellé dans la peau de son personnage mais on n'oublie pas pour autant le reste des acteurs. Pour résumer, Casse-Tête Chinois est en quelque sorte la fin parfaite des péripéties de Xavier même si on se demande bien si il y aura un petit quelque chose sur la cinquantaine. En tout cas on peut dire que la boucle est bouclée.