Souvenez-vous, Xavier, le parisien, qui avait pour meilleur ami ... Isabelle, la lesbienne wallonne, pour petite amie Martine, l'autre parisienne, et qui s'était finalement marié avec Wendy, la rousse anglaise. Xav rempile pour le troisième opus d'une série à succès. Quarante ans, deux enfants, divorcé, il essaie (encore) de réaliser son rêve d'enfance, devenir écrivain. Mais pour se rapprocher de ses enfants, il doit partir pour New-York. Il se réinstalle chez Isabelle, fait des petits boulots pour payer un loyer dans le quartier chinois, recourt dans la rue parce qu'il est toujours à la bourre, se marie avec une chinoise pour ne pas se faire extrader...
Stop, n'en jetez plus, on s'en fout. Xavier est certainement l'avatar de Cédric, mais il ne représente plus que lui-même. Je n'ai pas fait Erasmus, mais je pouvais facilement m'identifier au Xavier étudiant de l'Auberge espagnole. Ici, on subit les errements d'un globe-trotter souffrant d'indécision pathologique. Le réalisateur nous sert une soupe d'amourettes superficielles agrémentées de relations expédiées. Lieu principal de ce Casse-tête chinois, New-York se divise en deux catégories : des appartements luxueux ou bien du béton tagué. Entre rêve et déprime, seul l'humour de Klapish, intact, sauve de rares moments.