To Hell and Back.

Afin de mener à bien la tâche qui a poussé son père au suicide, une jeune femme, Scarlet se rend en Iran, et y découvre la "Pierre Rose" qui lui permet de traduire ce qui est écrit sur la pierre tombale de Nicolas Flamel, qui aurait réussi à transmuter les métaux en or grâce à la fameuse pierre philosophale. Cette traduction va mener Scarlet et son équipe, dont quelques français au fin fond des catacombes de Paris. Cette escapade dans l'un des endroits les plus méconnus et les plus dangereux de Paris va s'avérer, contre toute attente, dangereuse, périlleuse et terriblement malsaine.

Le premier truc qui (ne) choque (plus), c'est la façon de filmer. Alors oui, le found footage a un intérêt, oui, je veux bien le croire. Mais arrêtez de nous ressortir cela comme un ressort de l'horreur. On sait tous très bien que vous n'avez trouvé que ça pour rendre un semblant d'horreur, et faire des scare-jumps qui fonctionnent à peu près (sauf qu'on les voit courir comme des dératés traînant des batteries de casseroles). Arrive à un moment où cette méthode de film est le dernier recours pour que ça ait l'air vrai, alors qu'en fait non. Alors oui, c'est plus crédible et ça rajoute une ambiance (de manière indéniable) à un film, mais bordel, baser sa carrière de réalisateur là-dessus, c'est s'exposer aux critiques sans prendre de risques (ce qui est sacrément con quand on y réfléchit bien).

Ce film me rappelle The Descent, claustrophobique à souhait et légèrement malsain sur les bords (la cérémonie occulte, au début de l'escapade). Sauf qu'ici, c'est le côté psychologique qui est mis en avant, et pas le côté physique, comme c'est le cas de The Descent. On assiste, petit à petit, au délitement mental de chacun des personnages, qui se retrouvent chacun confronté à une situation qui les a terrifié. La pierre philosophale n'est finalement qu'un artefact pour les scénaristes qui ont pu développer leur histoire autour de ça.

Ce film est loin d'être mauvais si l'on excepte le fait que ce soit filmé en found footage, ce qui implique de ne faire aucun effort au niveau de la manière de filmer, des plans à mettre en place, mais aussi de permettre un rendu plus vrai et moins travaillé.