...mais ce n'est pas ta faute. Non, c'est celle de Pitof et de son scénariste qui pensaient qu'en donnant à bouffer des boîtes de Krit & Krat à Halle Berry, un miracle allait s'opérer. Apparemment, elle n'en a pas assez mangé parce que la transformation en Catwoman n'a pas abouti. Rien à voir avec le style de Michelle Pfeiffer. Non, là, on tombe dans l'interprétation surjouée et pas glam du tout, très à côté de la plaque (ou de la gamelle de pâté). Parce qu'il est évident que lorsqu'on se transforme en félin, on devient super bon au basket. Ou bien très agressif avec ses voisins au point de leur fracasser leur porte d'entrée à coup de pied quand ils branchent trop fort la sono. Moi, mon chat ne fait pas ça... Mais Halle Berry... Mélange de SM et d'Alien, avec peut-être un lien de parenté avec Arlette Gruss pour manier le fouet comme un dresseur de fauves. Sa tenue pas du tout sexy et son jeu trop appuyé rendent son interprétation peu crédible, quand Michelle était toute en finesse et sauvagerie, sensuelle et dangereuse. Le seul danger ici, c'est de vous endormir avant la fin. Les effets spéciaux concoctés le dimanche soir dans la cave de grand-mère vous feront miauler à la mort. Le scénario est plat, l'amourette avec le flic complètement prévisible et inintéressante. Seule la beauté botoxée de Sharon Stone éclaire ce pâté Whiskas qui finit inévitablement en fin de soirée dans le bac à litière de Félix le chat après une digestion douloureuse.