Un entraineur de basket d'une division inférieure, qui rêve de travailler pour une équipe de NBA, est condamné par une juge à effectuer un travail d'intérêt général durant trois. A savoir entrainer une équipe composée d'handicapés dans la ville de Des Moine, en Iowa. Ce qui ne l'enchante pas au départ, mais devant la gentillesse des membres, il va s'investir plus qu'il ne le pensait.
Après son travail en duo avec son frère Peter, Bobby Farrelly réalise désormais des films en solo, et le voilà de retour avec ce qui est un remake d'un film espagnol. Mais au fond, malgré l'évidente sympathie du projet, qui est cousu de fil blanc, c'est clairement un film de Farrelly dans le sens où d'une part on retrouve Woody Harrelson après Kingpin, mais aussi dans la représentation de ces personnes handicapées. Loin de toute condescendance ou de moquerie à leur égard, le réalisateur les filme avec tendresse, mais sans s'apitoyer sur leur sort, à l'image de plusieurs des films du duo où tout le monde est égal à l'écran. Là, ce sont des personnages véritablement malades, mais qui sont attachants aussi bien par leurs qualités que leurs défauts. En cela, Woody Harrelson leur sert très bien de contrepoint ; au départ un peu étonné par leurs méthodes de jeu inhabituelles à ses yeux, il va s'en accomodet et en tirer le meilleur. Et c'est aussi pour les beaux yeux de Kaitlin Olson qu'il va aussi se dépasser....
Le scénario manque peut-être de surprises, on sait déjà comment tout ça finit, mais Bobby Farrelly montre ces personnages avec sympathie, et c'est chaleur qui ressort de ce film certes anecdotique, mais charmant.