Quand un robot explique à l’homme ce qu’est la conscience.
Il y a 6 ans sortait District 9. Les talents de mises en scènes du réalisateur sont toujours présents et même améliorés dans Chappie : On retrouve ce qui fait un film de Neill Blomkamp, un film de Neill Blomkamp justement : futur catastrophique, une ville ravagée par la violence, une technologie avancée, l’importance de la robotique et de l’intelligence artificielle. Ces sujets propres à la science fiction sont cette fois ancrés dans un futur cinématographique pas si éloigné : l’action se déroule en 2016. Comme pour District 9, l’histoire se base en Afrique du Sud avec à nouveau, les protagonistes se trouvant être des racailles des quartiers populaires de Jo’Burg qui au final passent pour des héros. Les scènes sont fragmentées en plusieurs prises de différentes caméras, juste assez pour ne pas nous lasser et avec un assemblage plus fluide que pour District 9. Le côté violent est également présent bien que considérablement réduit par rapport à District 9 et surtout, la même signature du réalisateur que pour ces deux précédents films : une fin ouverte qui nous laisse réfléchir à une éventuelle suite. Suite que, comme pour District 9, j’irai bien voir.
Les personnages sont vraiment bien construis (tout particulièrement le robot Chappie). Ils le sont tellement que l’un d’eux a même réussi à être énervant ! Pourquoi la fille stupide ?! Son personnage est complètement cliché et reste celui que je supporte le moins du film… Mais peu importe. Hugh Jackman se retrouve de nouveau au coté de robots : on l’a vu enchainer les uppercuts dans Real Steel, le voici dans le rôle du méchant dans ce film.
La bande sonore est impeccable et même surprenante pour celui qui a signé celle d’Interstellar.
Chappie reste un film intéressant à aller voir pour les amateurs de science fiction ou juste ceux qui apprécient les scènes d’actions explosives.