Charlot Soldat - Version intégrale -

Critique éditée le : 11 novembre 2024

Ce film de Charlie Chaplin a été réalisé en 1918. Il nous décrit l'histoire de Charlot qui va participer à ce conflit auquel les Etats-Unis se battront en 1917 sous Woodrow Wilson, Président à l'époque. La version que je vous présente en 2ème partie inclut un final censuré décrivant une capture inimaginable de hauts dirigeants ridiculisés et bien loin d'être opposés à cette guerre.

Pour plus de cohérence de l'intrigue j'ai choisi de vous enregistrer un premier lien qui ne manque pas d'intérêt et qui fait découvrir la vie et le motif de l'engagement de Charlot dans cet horrible bataille, drame interminable.

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- début du film coupé au montage - https://www.youtube.com/watch?v=2pBhrRdSy1g

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Durant cette première partie de quelques premières minutes "subtilisées" à ce film nous rencontrons dans la rue notre ami Charlot et ses trois enfants rentrant gaillardement à la maison. Là nous nous apercevons que notre homme n'a pas la vie bien facile. Son épouse semble assez tyrannique avec cet époux serviable à souhait dans les tâches ménagères mais honoré que de sarcasmes et d'objets lancés contre lui.

Sur la table il découvre une lettre qui lui est personnellement destinée. C'est la convocation pour le "conseil de révision" pour tester son aptitude à être engagé sur le terrain, c'est à dire dans les tranchées.

Vous allez donc assister à ce moment assez comique dans lequel Charlot doit se déshabiller afin de passer la visite médicale. A travers la vitre opaque du cabinet médical il aperçoit une silhouette avec un chignon. Sa pudeur dit NON, le futur soldat ne veut pas se montrer tout nu devant une femme. Vous verrez pourquoi après des tas d'astuces il finira par être apte pour le combat. Fin de cette première partie.

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Le second lien va vous dévoiler le film tel qu'il devait être présenté au public. Bien entendu notre petit soldat est appelé à faire quelques exercices, tenir un fusil, marcher au pas. Bien sûr le troufion a tendance à faire certaines choses à l'envers ce qui ne l'empêchera pas de connaître la torture des tranchées inondées et la faim. Toutefois l'instinct de survie et parfois la solidarité arrivent à atténuer les souffrances.

Notre soldat se montre volontaire pour les missions les plus ingrates qui forcent considération aux quelques survivants de son bataillon. Il court, se cache, lance ses grenades sur l'ennemi et va même pousser la ruse à se transformer en arbre afin d'échapper à des soldats ennemis et les anéantir.

Charlot , après cette longue période de souffrances, retourne dans sa tranchée inondée et tente de trouver un sommeil souvent agité. Des cauchemars surgissent mais parfois des rêves, des pensées réjouissantes. Aussi va-t-il se retrouver au sein d'un village voisin bombardé à tout va. Là une jolie jeune femme est anéantie au milieu des restes de sa maison. Alors Charlot "chevalier servant" va la protéger et tous deux vont se nourrir d'affection à défaut de victuailles.

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C'est alors que la censure a fait son œuvre cynique et je vais donc vous laisser découvrir ce qui pourrait être la fin de cette épopée au cours d'une guerre qui aura atteint les chiffres effrayants de plus de 9 millions de morts et disparus et plus de 21 millions de blessés. Elle devait-être la dernière mais une autre est venue torturer le monde.

- Seconde partie -https://www.youtube.com/results?search_query=charlot+soldat+film+complet

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Alors bien entendu, malgré la gravité du sujet, les scènes de ce film muet sont souvent drôles, parfois attendrissantes. Mais sur le fond le cruel, la souffrance, bref le quotidien du soldat des tranchées, sont particulièrement bien décrits sans aucune concession. Ici Charlie Chaplin nous montre cette guerre d'une manière souriante pour mieux en faire ressortir l'absurdité qui dresse les hommes les uns contre les autres en attendant que la cicatrice se referme mais pour un temps seulement. La preuve "Le Dictateur" viendra un peu plus de vingt ans plus tard sur un thème semblable...

Ma note : 9/10

Box-offfice-France : non communiqué.