Dans un futur proche, un homme file le parfait amour avec une femme androïde, qu'il va abimer de manière irréversible en voulant lui faire l'amour parce qu'elle était en contact avec de la mousse. Ses amis ont beau vouloir lui proposer des femmes dites réelles, il n'en démord pas, et souhaite retrouver le même modèle d'androïde, avec la mémoire qu'il a conservée, et part dans des contrées désertiques à l'aide d'une mercenaire aux cheveux rouges.
Bien qu'il n'ait réalisé que trois films, Steve De Jarnatt sera le responsable de l'excellent Miracle Mile, un sommet de l'apocalypse imminent. Juste avant, il a tourné Cherry 2000, titre en fait pas du tout prophétique, même si on peut s'amuser de voir quelques éléments dits futuristes être devenus réels aujourd'hui comme la tablette ou l'écran de bord. Ça puise à la fois dans un imaginaire à la Mad Max mais avec des choses modernes, sauf que Max est cette fois une femme interprétée par Melanie Griffith, qui est d'ailleurs loin d'être aussi musclée que sur l'affiche. Elle incarne quelqu'un de badass, qui lance des insanités à tout bout de champ, face au falot David Andrews.
Bien que le film ait coûté 10 millions de dollars, Steve De Jarnatt a quand même voulu assurer le spectacle avec des explosions à tout va, même si ça se passe le plus souvent dans des carrières. Mais il y a tout un chouette casting avec Laurence Fishburne ou un des autochtones joués par Harry Carrey Jr. C'est clairement de la série B, distrayante, amusante, où le mec ne semble pas comprendre que des femmes le veulent alors qui lui reste buté sur son androïde...