Pour son premier film, A Dominik signe le biopic atypique et dérangeant d'un psychopathe pas comme les autres. Rentrer dans la tête d'un homme dérangé comme Chopper, sujet à la paranoïa, la mythomanie, la violence bête et méchante, est un défi difficile. Le récit oscille de manière bluffante entre violence traumatisante et burlesque. Certains passages sont insoutenables, d'autres font pouffer de rire.
Une liberté de ton étonnante qui permet d'aborder de manière fraîche des sujets comme l'univers carcéral et sa violence inhérente, l'inaptitude à trouver sa place dans la société (belle citation de Taxi Driver: Chopper marchant au ralenti dans la rue, anonyme comme Travis Bickle), la fascination médiatique autour du criminel (les thématiques de "L'assassinat de Jesse James" sont bel et bien en germes).
Performance hallucinante d'Eric Bana.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Polars des années 2000 et Vus, revus en 2013 (avec des commentaires, des fois)
Créée
le 19 avr. 2013
Critique lue 772 fois
11 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Chopper
Chopper, premier long-métrage d’Andrew Dominik, raconte la vie d'un tueur en série Mark "Chopper" Read, véritable bête de foire et ennemi public "number one" en Australie dans les années 70/80 ... et...
Par
le 3 août 2021
7 j'aime
2
Traduit par "aucune histoire est bonne sans mensonge" dans ma version, cette phrase qui nous est dit seulement à la fin, résume toute l'histoire. Dans son premier film, Andrew Dominik nous montre...
Par
le 21 mars 2013
7 j'aime
3
Il est assis sur le lit de sa cellule grise de 4 mètres sur 2 et regarde en se vantant de ses crimes une interview de lui dans laquelle il se vante de ses crimes, accompagné de 2 matons qui...
Par
le 14 août 2015
4 j'aime
3
Du même critique
Pilote: Super grave attendue (en tout cas par moi), la préquelle du Dragon Rouge et du Silence des Agneaux, sur un Hannibal Lecter en liberté enquêtant avec son futur antagoniste Will Graham, est une...
Par
le 5 avr. 2013
90 j'aime
6
Ne pas croire la rumeur. Ne pas croire les cyniques. Ne pas même croire le studio Disney, qui n'a jamais compris le potentiel de John Carter et a vomi une campagne marketing hideuse et peu...
Par
le 16 févr. 2013
75 j'aime
21
Quand Lynch lance la série Twin Peaks, ses précédentes œuvres ont connu des réceptions diverses. Que ce soit le culte des fidèles admirateurs d'Eraserhead lors des séances de minuit, les louanges...
Par
le 15 févr. 2011
65 j'aime
10
