Un adolescent, mal dans sa peau, martyrisé par ses petits camarades, tombe sous le charme d’une vieille voiture, une Plymouth Belvedere de 1958, d’un beau rouge. Il va décider de la remettre en état. Mais son entourage perçoit son changement de comportement, devenu agressif, inquiétant. Christine, la voiture, a envahi son esprit.
John Carpenter a fait ce film par obligation, pour l'argent, et ne pas se griller auprès des studios après l'échec commercial de The Thing. Heureusement, il arrive très souvent à tirer le meilleur de ses boulots de commande. C’est le cas ici.
Adapté d'un roman de Stephen King, Christine a de la gueule. Malgré le peu de sérieux de la proposition, une voiture maléfique, le résultat est convainquant. L’angoisse est bien présente, et on le doit à la dangerosité de la belle mécanique. Les effets spéciaux sont d’ailleurs très impressionnants.
Entre le teen-movie et le film d'horreur, Christine est une belle réussite, avec quelques scènes fascinantes qui s’imprègnent longtemps sur la rétine. Tout le monde ne joue pas aussi bien que la voiture ? On s'en fiche, qu'ils se fassent écraser.