Emmanuel Mouret présente une liaison adultérine entre deux tourtereaux, qui tentent de vivre leur relation sans penser au lendemain. Le sujet est loin d'être neuf, on y retrouve plusieurs thématiques déjà abordées par le réalisateur.
Jusqu'au rôle de doux timide interprété par Vincent Macaigne, qui fait furieusement penser aux mêmes types de personnages incarnés par Emmanuel Mouret dans les années 2000. Le réalisateur garde par ailleurs son style intellectualisé, verbeux, littéraire (qui fréquente autant les librairies et les bibliothèques dans la vraie vie ?).
Malgré quelques redondances dans le récit, "Chronique d'une liaison passagère" demeure sympathique de bout en bout. Grâce à la douceur du récit, et le côté attachant deux protagonistes, le récit étant quasi exclusivement centré sur eux. Dont Sandrine Kimberlain, pétillante en femme "brute".
Et puis il y a tout de même des idées intéressantes. Notamment un regard amusé sur la liberté sexuelle permise par les sites dédiés...