Le film commence dans un désert, où les roches semblent être d'anciennes bâtisses terriblement érodées par le temps et les éléments.
Ainsi débute "Chronos". Le film déroule petit à petit la ligne du temps.
Vient alors l’Égypte antique, si étrange et lointaine qu'on comprend ceux qui voient en cette civilisation l’œuvre "d'anciens astronautes". Arrive l'époque gréco-latine, plus familière.
Ce sont pourtant les reliques d'un passé si lointain qui nous sont présentées...
Ensuite vient le monde médiéval, mais à part le Mont-Saint-Michel, ce ne sont toujours que des ruines.
Certaines images présentent les monuments comme ci ils étaient de simples maquettes. Ces images sont entrecoupées par la douceur de statues de marbre.
C'est là d’ailleurs la grande opposition montrée dans le film: La douceur des bâtiments du passé, qui semblent si paisibles et qui toisent l'humanité qui, elle, apparait comme un flot.
Tout compte fait, c'est peut être l'époque moderne elle même qui est opposée à la tranquillité, avec ses "ruines modernes" comme les cicatrices d'un passé encore trop proche. Et toujours ce flot de gens et de circulations comme des trainées de peinture.
Une pensée m'est clairement venue à la fin de ce film, "la vitesse est effrayante".