Personnellement, voir ce troisième et dernier volet a été comme une séance de sado-masochisme plus violente que ce qu'on voit à l'écran. Déjà, ça met un temps infini à démarrer, avec des scènes pseudo érotiques très légères, et qui ne cachent plus par moments les doublures de Dakota Johnson et Jamie Dornan.
Ensuite, je me demande toujours le métier que fait Christian Grey, qui est un peu le Victor Newman de 2018, à être riche à milliards et ne jamais bosser. Enfin, je ne savais pas qu'en regardant le film, j'avais également activé la bande originale en même temps, car la musique n'arrête pas un seul instant, un peu comme ce qu'on voyait dans les années 1980, avec le high concept. Mais il y a aussi un sacrilège qui est fait de mettre Kim Basinger au générique, et qu'on voit 10 secondes à l'écran à la fin de l'histoire.
Au final, je pense à des choses externes ; les fruits qu'en retireront le réalisateur James Foley ainsi que les deux acteurs principaux, dont Dakota Johnson qui a joué dans ces nuances clairement pour être connue. L'avenir prouvera si elle a tort ou non, à moins qu'elle prenne une route à la Robert Pattinson, qui a fait oublier Twilight pour partir sur des productions audacieuses.
Le seul mérite de ces Cinquante nuances est la mise en scène, qui est travaillée au minimum, mais pour le reste, c'est de l'érotisme de bas étage, avec des acteurs toujours aussi peu concernés, et au final, on n'en a plus rien à faire.