Citizenfour, c'est un besoin, une nécessité sur le contenu. Mais surtout c'est un documentaire vrai.
On voit la volonté de l'excellente Laura Poitras dès le début: mettre en avant le contenu, le message de la réalisatrice.
Citizenfour se distingue vraiment par un accord sublime entre le son, l'image et le message. La caméra devient littéralement un troisième personnage, le spectateur-témoin. Bravo Laura Poitras! Accentuer le message sans dénaturer le son, l'image ou le montage... c'est un paris risqué.
J'aimerai vraiment souligner le travail exceptionnel de la réalisatrice qui a dû travailler sans préproduction! C'est un challenge que peu arrivent à réaliser. Il est, ici, effectué brillamment!
Le message est clair, attention au NSA, tout le long le message sera rappelé.
On rappellera régulièrement le statut d'enquêtrice de Laura Poitras, une documentariste en quelque sorte détective privé. Ce que j'aime vraiment c'est la mise en avant de la réalisatrice, souvent caché elle est ici exposé pleinement. Merci, merci au nom de ces documentaristes qui se cache trop souvent.
On notera une part un peu moins gaie dans la réalisation (mais est-ce un choix de production, la question reste entière), est-ce que la confusion entre Snowden et L. Poitras est volontaire? J'ai des doutes bien que l'inconnu (snowden) soit révélé à 30mn soit au à la fin du 1er tier du film possiblement pour révéler l'inconnu dans lequel était L.Poitras au début.
Ce témoignage d'un des hommes les plus courageux de la planète est fort, touchant, honnête et plein de vie. On s'attache à ce personnage ouvert qui n'a pas peut de l'inconnu.
Bravo!