Sans tomber dans une esthétique ultra-brutale à la The Raid, avec plus de folie dans la chorégraphie, et grâce à un découpage aussi lisible que dynamique, qui s’oppose au plein cadre permanent à la John Wick, Soi Cheang honore la tradition hongkongaise et perpétue un style unique qui prouve qu’il en a encore dans le ventre, d’autant plus avec l’ombre écrasante du cinéma coréen ces dernières années sur le genre.
Surtout, il le fait dans un film bien mieux construit que ce qu’on a pu voir de la part de ses camarades récemment sur nos écrans (notamment Raging Fire ou Sakra avec Donnie Yen), en se servant de l’instinct de survie de ses héros pour justifier le carnage à l’écran.
Il en ressort un film qui transpire la rage de vivre, avec des personnages bien plus attachants qu’ils n’en ont l’air, pour un spectacle musclé dans un contexte historique passionnant à redécouvrir.
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