Il est plus facile de tuer que de vivre.
Je n’ai pas toujours compris qui était qui, certains moments m’ont paru long, et pourtant au final je n’ai pas trouvé le film si long que ça. Cependant les acteurs ne sont pas fameux mais tous ces défauts sont englobés par ce film à l’allure presque mystérieuse.
Ce film est en noir et blanc cependant je trouve qu’il se rapproche peu de Liste de Schindler, il est évident qu’il y a un lien à faire, mais il y a une nuance de couleur assez important. Le choix pour ces deux films d’être en noir et blanc se rapproche de la volonté de montrer la guerre encore plus cru. Il n’est pas besoin de voir le sang rouge pour comprendre l’horreur de la guerre. C’est pourquoi cela apparait être un bon choix.
Le réalisateur tente de nous montrer l’horreur de cette attaque sur Nankin à travers le regard d’un soldat Japonais, mais pour sûr il se loupe pour nous donner un truc 100 fois mieux. La caméra apparait comme témoin de la guerre. Nous assistons aux derniers bastions de rebelles chinois, à l’exécution de milliers de soldats, à la tentative désespéré de John Rabe de sauver toutes ces femmes vouaient aux persécutions sexuelles, nous assistons aussi à la vie simple de soldat japonais, autant qu’à leur actes inhumains. Pour moi quand j’ai regardé le film j’ai vraiment eu l’impression d’être témoin, et j’ai beaucoup apprécié ce point de vue qui est assez différent des autres films de guerre. De plus certains plans du film sont assez géniaux. Mais je ne sais pas il reste un goût âpre dans la bouche après avoir vu ce film. Cette réalisation est plutôt sobre mais laisse un arrière-goût sauce aigre douce assez sympas. Le sujet traité est néanmoins sombre mais cette réalisation n’accentue rien, elle fait preuve d’une retenue et c’est ce que j’apprécie le plus dans le film, il n’y a pas de parti prit.
En somme, City of life and death apparait comme un bon film et il en est un.