Chow-Yun-Fat court beaucoup dans City On Fire, à la fois pour échapper aux filatures serrées dont il fait l'objet et pour zigzaguer entre une vie amoureuse de plus en plus compliquée et un job de flic sous couverture qui pourrait lui coûter la vie...
Sans trop s'attarder sur cette ambiance eigthies HK plutôt kitsch (ce qui a aussi ses bons côtés, en témoigne cette BO jazzy-synthé qui ne vieillit pas trop mal) et l'aspect un poil outrancier de certaines scènes (le premier braquage qui, contrairement à ce qu'en pensent les flics, ne ressemble pas vraiment à du travail de pro...), le film de Ringo Lam vaut surtout par ses scènes d'actions rythmées, la spirale infernale - tendance film noir mais sans trop en avoir l'air - dans lequel tombe son héros et la bromance entre Chow-Yun-Fat et Danny Lee, prélude à celle de The Killers deux ans plus tard...