En 1962 sort le film Cléo de 5 à 7 d’Agnès VARDA, était une photographe, réalisatrice de cinéma et plasticienne française née le 30 mai 1928 à Ixelles en Belgique et morte le 29 mars 2019 à Paris. Ce film dont l’action de déroule en temps réel, le 21 juin 1961 est l’histoire de Cléo, une jeune et belle chanteuse qui craint d'être atteinte d'un cancer. Il est 17 heures et elle doit récupérer les résultats de ses examens médicaux 2 heures. Pour tromper sa peur, elle cherche un soutien dans son entourage mais elle va se heurter à l'incrédulité voire à l'indifférence et mesurer la vacuité de son existence. Elle va finalement trouver le réconfort auprès d'un inconnu à l'issue de son errance angoissée dans Paris. Lors de sa balade, elle rencontre un jeune appelé, marqué par les visions de tortures et d'horreurs vues en Algérie durant la guerre. Sa vision de la vie va alors changer durant les deux heures que va durer cette épreuve.
L'intrigue est filmée en temps réel ce qui nous permet de bien suivre les instants d'angoisse et d'incertitude dans les moindres détails de la jeune femme et de 5 à 7h, Cléo va être elle-même en enlevant sa perruque et se regardant dans une glace démaquillée. Elle va enfin faire attention à l'attitude des autres, et sa rencontre avec un jeune et charmant indigné par l'intervention en Algérie, va lui faire voir sa vie d’une autre manière car on envisage souvent le pire et Cléo se passe et se repasse sans cesse des images dramatiques.
Cléo de 5 à 7 est une peinture extrêmement bien réussie de la vie telle qu'elle est, passant le plus souvent des nuages à la lumière, de l’ombre à la lumière, de la vie à la mort, telles des giboulées de mars.