En même temps que je ré-écoute en boucle sa magistrale bande-son sur Deezer, les sensations de la défonce générée par les vapeurs de sangria et par la folle caméra, me reviennent... une première partie éblouissante accompagnée de la montée d'adrénaline associée, mais il ne s'en est pas suivi l'extase que j'espérais, comme celle que m'avait procuré " Enter the void"...
La transe s'est calmée, à mon grand regret, dans la deuxième partie... sans doute à cause des bavardages creux des protagonistes en connexion, qui entrecoupaient les séquences intéressantes... je n'ai pas aimé non plus l'enfant hurlant enfermé dans le transformateur électrique !!!...c'est dommage, mais ses facteurs de séduction et le style émérite de sa caméra tourbillonnante et délirante, sont intacts et toujours aussi géniaux... j'en ai encore les yeux en roue libre et la tête à l'envers...
Ceci dit, j'adore ce cinéma qui nous emmène ailleurs... rien que par la puissance magique des images étincelantes, teintées de toutes les sécrétions humaines et dégageant une force paradoxalement divine et diabolique...