On navigue entre prouesse, dégoût et ennui.
Quelques plans très cools mais qui ne suffisent pas à faire passer les tics de caméra et de montage chers à Noé.
Du name dropping à gogo en ouverture, et un crescendo dans la provoc à deux balles qui ne parvient même pas à tenir ses promesses d'overdose de sang, de drogue et de sexe. Coïtus interruptus, un comble
Le symbolisme est tellement appuyé qu'on ne peut même pas le critiquer puisque c'est fait exprès, gros coup de génie !
On balance plein de trucs, ça suffira à faire office de réflexion. Identité française, identité de genre, démerdez vous avec ça, nous on est en plein trip hallucinatoire on n'a pas le temps.
La tonalité hyper queer du début du film vire à de l'utilitaire racoleur. Male gaze et lesbiennes énervées. D'ailleurs dans ce climax raté, les seules pénétrations à l'écran restent de bonnes vielles pénétrations vaginales, faut pas non plus exagérer.
On saluera la puissance des chorégraphies d'ensemble, et la technicité et l'expressivité des danseurs comédiens. Le jeu pèche un peu dans certaines scènes mais vu leur jeune âge et le niveau d'hystérie qu'on leur demande, on sera indulgent
Un film branché et vain qui n'a pas grand chose à dire et qui n'arrive même pas à être distrayant dans son outrance. Faut vraiment que j'arrête de regarder les fims de Gaspar Noé...