Deux ouvriers cohabitent avec l'enfant de l'un d'eux, bien plus éveillé que son pataud de père (le génie d'Ozu pour diriger les enfants !). Survient une jeune femme aux yeux de biche effarouchée ... Mais point de romance fade ici, ce qui intéresse Ozu, comme souvent, c'est la relation père/fils, de la pure comédie, au début, jusqu'au mélodrame. Avec cette capacité inouïe à tirer la quintessence d'une histoire ordinaire. Dans la période muette du cinéaste, Coeurs capricieux peut se placer juste en dessous de Gosses de Tokyo.

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le 10 oct. 2017

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