Réalisateur inconnu au bataillon (normal, c'est son premier film), titre de film sympa, PRÉSENCE D'ELIJAH WOOD : autant d'éléments qui piquent instantanément ma curiosité.
Le personnage campé par Elijah, Norval, un jeune urbain friqué et (trop) stylé, vient voir son père au fin fond de la campagne canadienne pour la première fois depuis 15 ans ou 20 ans. Dès le départ, une ambiance pesante, bizarre s'installe. Intrigante surtout. On sent bien qu'il va se passer des trucs pas nets, mais on sait pas quoi et ça, ça nous tient en haleine.
L'énorme rebondissement sur la fin de la première heure est très bien amené et super inattendu. Kiffant.
Mais le film semble un peu surfait. Tout est un peu exagéré, le jeu des acteurs comme l'ambiance redneck sensée venir contraster avec le côte hispter du perso d'Elijah. Alors oui ça donne un côté grotesque que certains vont adorer, moi pas tellement. Mais du coup on se marre pas mal ce qui rattrape un peu l'affaire, même si, à la base, j'étais pas venue pour me marrer :D
Ce bémol mis à part, le film reste maîtrisé que ce soit techniquement (bon montage, bonne ambiance musicale, image soignée) qu'au niveau du déroulé du l'intrigue et du dénouement.
A voir, surtout pour Elijah Wood qui porte ce petit film sur ses frêles épaules.