Commando donne tout son sens au mot action.
En 1h30 le film enchaine sans aucun complexe les cascades et les fusillades les plus improbables. Malgré son personnage absurde de commando à la retraite prêt à tuer 200 soldats et flics pour sauver sa fille, Arnold Schwarzenegger arrive à convaincre. Tout simplement parce qu'il n'y a que lui qui puisse faire ça.
Dans ce film Arnold arrache une cabine téléphonique à mains nues, projette 10 policiers par la seule force de ses muscles dorsaux, saute d'un avion en décollage pour atterrir dans une marre, casse un cadenas avec ses mains et dévalise une armurerie pour se farcir une armée de révolutionnaires à lui tout seul.
Aucun temps mort dans Commando, il n'y a pas la place pour les sensibleries. Juste des explosions et les muscles bronzés et transpirants de Schwarzi qui rebondissent au rythmes de sa mitrailleuse. Le film passe à toute vitesse.
De nos jours il est de bon ton de présenter des anti-héros ou des héros avec des problèmes personnels courants pour que le spectateur puisse s'identifier, mais un héro comme Arnold qui se contente de se pointer pour défoncer les méchants et sauver les enfants ça fait quand même du bien.
Commando est pour moi LE film d'action des années 80s. Surement pas le plus intelligents mais certainement celui qui concentre toute l'âme de ce genre.