Vous connaissez la pub avec la petite brique rose qui fait manger moins de boulettes et dans laquelle on retrouve une grosse caricature irritante de mama juive ? Eh bah ce film d’Arcady c’est grosso modo la même chose. Véritable auto-contemplation caricaturale du milieu juif, c’est à celui qui ira le plus loin dans le sur-jeu et dans la surenchère (à ce petit jeu, c’est Bruel qui gagne haut la main). Niveau intrigue, niveau spectacle : c’est zéro. C’est filmé sans talent ni envie, c’est moche et surtout c’est pénible dans son déroulement. De plus, cinq frères, c’est cinq fois plus l’occasion de se répéter, tant chaque personnage est finalement si similaire à l’autre : stéréotypé, lisse et surtout incroyablement irritant. Si le but d’Arcady était de confirmer tous les préjugés grégaires que l’on fait sur les Juifs, c’est réussi certes, mais c’est surtout bien consternant. C’est incroyable quand on connaît le passif de ce réalisateur. Un film immonde.