Sans jamais le dire
Il y a quelques mois, le film slovaque Sans jamais le dire montrait les conséquences désastreuses d'un viol sur le mental d'une jeune femme qui dissimulait le traumatisme à ses proches. Comme si de...
le 7 avr. 2019
6 j'aime
En effet une fin décevante qui tombe comme un cheveu sur la soupe, où une banale fraude de métro est censée être le pinacle d'un malaise sourd et sournois. Mais c'est un peu le symbole d'une certaine impuissance de la parole chez l'héroïne, qui voudrait dire des choses mais n'y arrive pas. (la scène du sauna avec sa mère) En même temps, c'est son choix de tout prendre à la légère, même un viol qu'elle aurait (peut-être) pu éviter. La frontière est floue entre consentement par dépit et refus catégorique. En tous les cas, elle ne voulait pas, c'est certain. Réaction en chaîne : avortement, rupture. Le pathos qu'elle voulait éviter la rattrape à tous les coins de rue. Ça me rappelle une de mes maximes : "c'est quand on veut trop (qui reste à définir) quelque chose qu'on n'y arrivera jamais". Apparemment, ça marche dans l'autre sens aussi. (exactement comme la Peur, qui attire tous les malheurs que l'on veut éviter)
Je n'ai pas fait attention au jeu des acteurs ni aux éléments techniques comme le montage, le film m'a tenu en haleine preuve que tout était bien, d'où cette déception sur la fin.
Créée
le 8 avr. 2019
Critique lue 399 fois
D'autres avis sur Comme si de rien n'était
Il y a quelques mois, le film slovaque Sans jamais le dire montrait les conséquences désastreuses d'un viol sur le mental d'une jeune femme qui dissimulait le traumatisme à ses proches. Comme si de...
le 7 avr. 2019
6 j'aime
Le titre original de Comme si de rien n’était, le premier long métrage de l’Allemande Eva Trobisch, est Alles ist Gut (Tout va bien). Il confère une neutralité, un constat platonique par rapport à...
Par
le 24 avr. 2019
5 j'aime
"Comme si de rien n'était" est un premier long métrage, film de fin d'études de la réalisatrice : il impressionne donc d'autant plus par sa profondeur. La jeune Eva Trobisch nous propose - ou se...
Par
le 30 janv. 2019
5 j'aime
Du même critique
Parasite ne mérite certes pas tous les éloges qu'on a pu lui faire : l'accroche du film est confuse et loin d'être évidente, même si on la comprend par la suite, mais elle est mal faite et ne remplit...
le 5 juin 2019
14 j'aime
20
Film complètement foutraque que cet Under the Silver Lake, avec un (anti-)héros antipathique auquel on ne veut pas s'identifier, une quête des plus futiles et qui reflète juste une curiosité morbide...
le 8 août 2018
12 j'aime
3
Oui. Elle l'a fait. Evidemment. Cette question n'a lieu d'être que dans l'esprit d'un naïf qui se laisse facilement subjuguer par une veuve noire de la pire espèce. L'empoisonnement lent mais sûr des...
le 8 août 2017
8 j'aime