Résumé : Conan après avoir éliminé le royaume du sorcier serpent, est plus fort que jamais, alors qu'il est engagé par un souverain dans la quête d'une relique mystérieuse. Conan se voit chargé d'escorter la nièce du roi pour prendre un cristal qui le conduira à la corne d'un Dieu. Trahison, combats et embûches attendent l'équipe dans un objectif qui met en colère les anciennes divinités. Conan accompagné d'une guerrière et d'un sorcier, doit combattre une force des ténèbres pour sauver l'humanité.
Histoire : Il faut de la mythologie, peu de dialogues et l'utilisation prédominante de la musique pour ajouter un effet d'opéra. L'univers de Conan, ce sont les gens de la BD qui participent au scénario, en reprenant les grandes idées de ses BD. A l'origine c'est Stan Lee qui obtient les droits pour Marvel, et si début 80, il avait déjà une grande partie, ce n'est que fin 80 que Marvel a l'intégralité des Conan. Le succès des BD de Conan est impressionnant, c'est comme ça qu'un libraire a l'idée de réaliser un film en 75. Dino de laurentiis sera producteur car si le 1er est un gros succès, la production est plus ambitieuse, et pour le script c'est une adaptation des BD Marvel. Beaucoup d'idées sont enlevées du scénario, car au début des effets numériques, le budget ne le permet pas. Les producteurs voulaient reprendre la production, car Dino de Laurentiis ne veut pas d'effets, alors que les auteurs souhaitent développer l'univers fantastique, les créatures, les dieux maléfiques et les sorciers. Réalisé avec un budget de 18m$, il rapporte 149m$.
Équipe : Réalisation de Richard Fleischer connu pour Soleil vert, 20 000 lieues sous les mers. Production de Raffaella de Laurentiis connue pour Dune, Le royaume interdit, Cœur de dragon. Musique de Basil Poledouris, effets de John Stirber connu pour Armageddon, Jumper, Dune. Côté casting Arnold Schwarzenegger, Grace Jones, Wilt Chamberlain et Mako.
Avis : Après la réussite de Conan le barbare, le héros revient dans une épopée mystique remplie d'effets. Les événements en grande partie adaptés de la BD plongent dans un univers ancestral, structuré comme une quête aux enchaînements prévisibles. Le style répétitif des actions gâche l'ensemble avec un style académique confus qui perd l'inspiration et les beaux effets du précédent.
Critique : Le logo du lion relance le même générique dans la narration d'un empire qui reprend la saga sur de belles images. L'action démarre l'intrigue sur des chevaliers terribles qui laissent le personnage arriver dans une lutte sanglante. Le récit opère un lien sur le précédent pour engager la magie des royaumes qui provoque une rencontre étrange. Le style fantastique se restructure sur une vaste fresque qui atterrit dans un palais sublime pour lancer une mission royale à la recherche d'une relique de sorcier. Les manipulations du royaume débutent l’expédition dans un environnement brutal et prévisible, qui multiplie les rencontres et les combats.
Une longue traversée rejoint l'objectif de la quête contre un puissant magicien en s’enfonçant dans une légende obscure qui scelle la première confrontation avec un style académique trop classique. L'histoire use de facilités grossières pour transformer l'aventure en fuite en avant qui fait défiler des petites séquences légères. La mission se rapproche du but avec des images spectaculaires qui déchaînent un combat impressionnant. L'effet grande vitesse de la première partie se referme dans l'horreur, en laissant le destin continuer des actions interminables. L'ambiance confuse retourne aux machinations du début en conservant l'aspect prévisible de ses événements.
La seule idée brillante reste la performance des personnages qui offrent un festival d'actions, en poursuivant l’expédition pour rejoindre un sanctuaire mystérieux. L'équipe replonge dans les ténèbres, pour refaire une série d’énigmes dans des décors antiques qui continuent la longue confrontation. Les éléments se dirigent vers un retour au point de départ proche du dénouement avec une cérémonie au grand palais de la reine. Le film assez confus offre de belles images et une histoire cohérente, mais avec une technique qui enchaîne des petites scènes maladroites et des effets classiques en alternant le récit aux combats sanglants, pour garantir un minimum de divertissement.
> https://youtu.be/IzRkyce9FQk