commence alors une sorte de Game of Thrones chez les curés pour savoir qui sera le prochain pape. Le cardinal Lawrence, chargé d'organiser l'élection du nouveau souverain pontife, se retrouve contraint de mettre son nez dans des affaires louches pour faire avancer l'intrigue.
Les acteurs sont bons, la production est soignée, mais on est face à un thriller dans la plus pure tradition américaine, bien que tout soit européen (auteur, réalisateur, lieux de l'action, etc.).
Au bout d'une heure, j'avais trouvé comment le film allait se finir : le cardinal Lawrence, qui ne veut absolument pas être pape, va être élu pape grâce à un stratagème savamment pensé par l'ancien pape décédé, qui a tout prévu pour que les choses se passent exactement comme prévu, puisqu'il a toujours huit coups d'avance aux échecs. Le cardinal Benitez, invité surprise, n'est là que pour nous révéler la vérité à la fin du film.
J'attendais donc patiemment en regardant ma montre que les choses se déroulent comme elles le devaient, et oh mon dieu, comme je n'étais pas prêt...
Je ne vous révélerai pas la fin... mais elle m'a bien fait marrer...
Tout était en place dans le film pour que cela se déroule comme je l'avais imaginé, mais non.
Il y a des attentats dans le film... qui les commet ? Pourquoi ? On ne sait pas !
Pourquoi l'ancien pape a magouillé des trucs ? On ne sait pas.
Spéculation :
Il y avait une intrigue à peu près sérieuse qui correspondait peu ou prou à ce que j'avais imaginé. Comme dans tous les films de ce genre, on avait un final qui reliait les points, mais il y a un producteur fou qui s'est pointé en salle de montage, et les choses ont viré au drame... Impossible que l'équipe artistique du film (au vu de la réalisation, des gens sérieux) ait validé l'élection d'un pape trans comme quelque chose de crédible, voire souhaitable.