J'avoue avoir ressenti une sorte de malaise couplé à une fascination malsaine devant ce film très misogyne.
Il faut dire que quand on est un peu trop ignoré par la gente féminine, on s'accroche souvent à tout ce qui permet de la haïr. Et les théories d'Alain Soral sur l'amour, le sexe, la femme, ont beaucoup de succès sur des forums de célibataires endurcis, comme ceux de jeuxvideo.com...
Mais d'expérience, ces célibataires, eux, n'ont pas plus de chances en amour lorsqu'ils imaginent que les femmes sont des machines rudimentaires aux comportements prévisibles, mentant par nature sur leurs intentions, incapables comme les enfants d'être conscientes de ce qu'elles veulent vraiment dans la vie.
En fait, ils s'enferment dans leur haine et ils perdent à jamais toute chance de baiser un jour. Et du coup, la frustration augmentant, ils deviennent antisémites, regardent tous les sketches de Dieudonné, et finissent par oublier tout leur vocabulaire au profit d'un seul mot : "QUENELLE QUENELLE OH OH OH ! QUENELLE DE 172 ! QUENELLE !"
Navrant.