Contact est d'une certaine manière, l'archétype du film de science-fiction sur la rencontre du troisième type. C'est-à-dire qui traite de merveilleuse manière le premier contact avec un extra-terrestre, mais qui comme bien souvent avec les films du genre déçoivent dans son final. Ici donc, si le premier message de l'espace est soigneusement traité et captivant, on regrettera un final torché par une montagne d'invraisemblances (en même temps, difficile de ne pas en faire quand on traite de ce thème) mais surtout décevant avec cette espèce de voyage-rêve qui permet à Zemeckis de pas trop se mouiller. Contact traite aussi du message de la science contre la religion. Une scientifique pragmatique qui refuse toute théorie sans preuve qui se voit piégé puisqu'elle ne pourra prouver ce qu'elle a vécu dans la machine. Retournement de situation facile et un peu naïf, cette opposition devient même par moment fatigante puisqu'elle assomme le film à de bien trop nombreuses occasions et tournent les visions de chaque camp de manière caricaturales. Dommage ! Pas le meilleur Zemeckis donc, mais Contact reste un très bon film de science-fiction rien que pour ses 90 premières minutes.