avec la première partie du film, qui s'avère être un film dans le film (enfin je crois, je ne suis même pas tout à fait sûr d'avoir tout compris), le réal s'aventure sur des thématiques plus frontales qu'à l'accoutumée. il présente souvent des personnages mélancoliques, vaguement tristes ou désabusés, et là on a deux personnages franchement dépressifs et suicidaires, et une fois encore HSS nous les présente avec la plus grande banalité, sans mélo ni effet de style, ce qui est rafraîchissant pour de tels personnages
puis dans la deuxième partie, le temps de comprendre la structure du film, on revient en terrain connu avec un artiste, qui se trouve re-confronté à son passé et à des gens de son passé, qui a des problèmes relationnels, qui agit un peu bizarrement, qui boit beaucoup et qui est un peu amoureux d'une fille, et c'est toujours aussi agréable à voir
ça coule avec toujours autant de simplicité que dans les autres films d'HSS, où en retirant les artifices habituels du cinéma, on nous laisse beaucoup de place. le dénuement ça enrichit, en fait