Alice aux pays des merveilles, Le Labyrinthe de Pan, L'étrange noël de Mr. Jack, Les Noces funèbres? C'est un peu de tout ça, Coraline. Mais c'est aussi et surtout le film qui a permis a son réalisateur, Henri Selick, de s'émanciper du Dr. Burton, après L'étrange noël de Mr. Jack.
Bon, ok, je compare peut-être tout les films où deux univers différents se côtoient avec l'œuvre de Lewis Carrol, mais la comparaison est inévitable. Le Labyrinthe de Pan, pourquoi Le Labyrinthe de Pan? Parce que cette histoire de porte dans le mur qui conduit à un autre monde vient forcément de là. Les noces funèbres et l'étrange noël de Mr. Jack, parce que l'univers graphique en est très proche. Voilà, vous savez tout.
La construction du récit est exactement la même que celle des pires cauchemars que je pouvais faire marmot. Cette gamine fuyant un monstre dans un univers étrange et sans fin, vous rappelleras vos nuit d'orage dans votre lit au milieu d'une chambre bizarrement grande et bleutée par la lumière du tonnerre. Brrrr. C'est cet aspect du film qui le rend particulièrement effrayant, perturbant voir stressant, mais aussi qui le rend si attrayant et savoureux.
Par certains aspect le film est aussi touchant. Notamment quand la petite Coraline se retrouve seule dans sont lit a pleurer.
Tout ce que je voudrais c'est pouvoir explorer cette baraque et tout l'univers qu'il y a autour, tant il à l'air intéressant. Curiosité quand tu nous tient!