Février 1927. Madeleine, une riche héritière, doit reprendre la tête de l'empire financier de son père. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
COULEURS DE L'INCENDIE est l'adaptation du deuxième livre de la trilogie de roman de Pierre Lemaitre, et suite de AU REVOIR LA HAUT, qui a eu le droit à son adaptation en 2017 par Albert Dupontel.
Et c'est Clovis Cornillac qui réalise l'adaptation du 2ème roman. Et j'ai pu assisté à l'avant première avec la présence de l'acteur/réalisateur.
Et ce film est très bon.
L'histoire se prend place en France en 1927 et 1934, en pleine période où la France va connaitre la crise économique ainsi que la montée du totalitarisme. On suite l'histoire d'une riche héritière qui doit reprendre la tête de l'empire financier de son père, mais dont la tentative de suicide de son fils va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement, en plus de placer toute ses économies au pétrole de roumanie qui va finir par faire faillite. Elle devra faire face à l'adversité et la cupidité des hommes, notamment ceux qui sont plus ou moins responsables de sa chute financière.
C'est une bonne histoire assez prenante, surtout quand l'intrigue se passe en 1934 où on entre dans un thriller à la Hitchcock
Avec toute l'intrigue où Madeleine va tenter de se venger en engageant son ancien chauffeur Lucien Dupré à faire des enquêtes sur son oncle et Gustave Joubert, et en faisant un sabotage industriel quand ce dernier va présenter le premier turboreacteur. Une intrigue riche en suspense et manipulation, avec en plus Madeleine qui va forcer son ancienne servante (qui s'est mariée avec Joubert) à saboter de l'intérieur les projets de Joubert sinon elle dénoncera le fait qu'elle a deux maris.
Et la dernière partie est très bonne se passant à Berlin, avec Madeleine qui va faire en sorte que ses adversaires soient accusés d'alliance avec les allemands. Le tout avec de bonnes scènes de tension où Madeleine change d'identité et doit franchir la frontière
Le casting est vraiment très bon, avec en tête Lea Drucker qui est très bonne dans le rôle de Madeleine et qui porte bien le film. Benoit Poelvoorde est très bon dans le rôle de Gustave Joubert, le cupide industriel tout comme Olivier Gourmet dans le rôle de l'oncle peu scrupuleux de Madeleine. Après Clovis Cornillac est très bon dans le rôle de Lucien Dupré, le chauffeur de Madeleine. Et le reste du casting est très bon.
La réalisation est très bonne, que ce soit dans la reconstitution, le jeu de lumière, ainsi que dans les mouvements de caméra, notamment la séquence d'ouverture avec les obsèques de Marcel Péricourt.
Et la musique est très bonne.
Un très bon film historique français.